Plus de 160 personnes ont participé à cet événement.
La résistance au traitement représente un enjeu clinique et thérapeutique des plus importants en pratique psychiatrique. Sa définition actuelle, déterminée par l’échec du traitement, est tautologique et ignore les nombreuses raisons pour lesquelles un patient peut ne pas répondre à une intervention particulière.
Notre clinique des troubles résistants et nos systèmes de classification s’avèrent insuffisants pour traduire toute la complexité clinique, symptomatique et évolutive des affections psychiatriques. Les échecs de nos paradigmes diagnostiques créent de nombreuses possibilités de diagnostic erroné.
Ces difficultés proviennent notamment du fait que les maladies sont d’évolution longitudinales alors que les systèmes de diagnostic fonctionnent de manière transversale. Mais quel que soit notre mode d’approche, dimensionnelle ou catégorielle, nous nous retrouvons devant les mêmes écueils. Les données de la recherche ne valident pas toujours notre conception actuelle de la taxonomie psychiatrique.
L’absence de réponse pourrait donc résulter, dans de nombreux cas, de l’administration de traitements inappropriés en raison de paradigmes eux-mêmes peu pertinents, d’où la nécessité de revoir notre système diagnostic et l’efficacité de nos traitements…
Plus de 160 personnes ont participé à cet événement.
La résistance au traitement représente un enjeu clinique et thérapeutique des plus importants en pratique psychiatrique. Sa définition actuelle, déterminée par l’échec du traitement, est tautologique et ignore les nombreuses raisons pour lesquelles un patient peut ne pas répondre à une intervention particulière. […]
Une approche plus fine et plus qualitative des effets des différentes stratégies thérapeutiques s’impose mais il est avant tout nécessaire que la définition des troubles résistants puisse être révisée en mettant l’accent sur le diagnostic plutôt que sur le traitement. La résistance thérapeutique en psychiatrie nous conduit à la nécessité d’avoir d’autres outils d’évaluation et d’exploration, d’autres concepts, d’autres modes d’approches, d’autres méthodes de classification, d’autres modèles de compréhension, d’autres modes d’organisation et de parcours des soins, d’innovations thérapeutiques, de la mise en évidence de marqueurs fiables, de paramètres biologiques et neurocognitifs plus spécifiques, de techniques innovantes de neuroimagerie, de la génomique et de la phénomique, de data science …
Comme nous devons aussi nous orienter vers une approche empirique intégrée tenant compte de la globalité de la situation de nos malades. Elle donnera aux cliniciens la justification scientifique et l’impératif éthique pour rappeler qu’une modalité unique de prise en charge est insuffisante, et qu’il est nécessaire d’aller vers la prise en compte de plusieurs niveaux de facteurs d’interaction avec un changement profond de notre façon de faire et de soigner.
Consulter le compte-rendu complet de la deuxième journée euroise de psychiatrie
8h30 – 8h40 : Allocution d’ouverture
M. P. Waterlot, Directeur du Nouvel Hôpital de Navarre,
Dr Ph. Cléry-Melin, Psychiatre, Président de la Clinique des Portes de l’Eure
8h40-9h – Résistance et pseudo-résistance en psychiatrie : un problème dans notre approche ? – Dr M. Taleb (Clinique des Portes de l’Eure),
9h – 9h30 : Schizophrénie résistante et ultra résistante. Évolution des concepts – Pr PM. Llorca (CHU de Clermont-Ferrand),
9h30 – 10h : rTMS et schizophrénie : une thérapeutique adjuvante ? – Pr S. Dollfus (CHU de Caen),
10h30 – 11h : Immuno-inflammation et résistance aux traitements – Dr N. Hamdani Responsable du CéDiaPsy,
11h – 11h30 : La neuromodulation connectomique dans les TOC resistants. – Pr M. Polosan (CHU de Grenoble),
11h30 – 12h : Prédire la résistance avec l’imagerie ? – Pr J. Houenou (CHU Henri Mondor),
• L’importance du diagnostic. – Pr PM. Llorca (Clermont Ferrand)
• Et en pratique ? un exemple avec l’Unité START. – Dr M. Rotharmel (Centre Hospitalier du Rouvray)
14h30 – 15h : Comment s’organise la résistance dans les Troubles du Comportement Alimentaire ? – Pr Ph. Gorwood (GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences Sainte Anne)
15h – 15h30 : Existe-t-il une résistance au méthylphénidate chez les enfants et adolescents TDAH ? – Dr B. Mirkovic (Nouvel Hôpital de Navarre),
15h30 – 16h : La clozapine ne fait pas tout mais quand même ! – Pr O. Guillin (Centre Hospitalier du Rouvray),
TITRE DE L’INTERVENTION | RESUME |
DIAPORAMA |
Résistance et pseudo-résistance en psychiatrie : |
Résumé Dr M. Taleb |
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Schizophrénie résistante et ultra résistante. Évolution des concepts |
résumé Pr PM LLORCA |
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rTMS et schizophrénie : |
résumé Pr S. DOLFUS |
le diaporama ne sera pas accessible en ligne |
Immuno-inflammation et résistance aux traitements |
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La neuromodulation connectomique |
A venir | |
Prédire la résistance avec l’imagerie ? |
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Comment s’organise la résistance dans les Troubles du Comportement Alimentaire ? |
résumé Pr Ph. Gorwood |
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Existe-t-il une résistance au méthylphénidate chez les enfants et adolescents TDAH ? |
A venir | |
La clozapine ne fait pas tout mais quand même ! |
A venir | |
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Symposium Janssen : Comment faire face à la dépression résistante ?
l’importance du diagnostic |
A venir | |
Et en pratique ? l’exemple de l’unité START |
Nous vous remercions de bien vouloir évaluer notre journée, cela nous permettra d’avoir vos avis pour les prochains événements :
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